Ramón Ayala (accordéoniste)

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Ramón Ayala
Ramón Ayala
Biographie
Naissance
ou Voir et modifier les données sur Wikidata
MonterreyVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Ramón Covarrubias GarzaVoir et modifier les données sur Wikidata
Surnom
El Rey del AcordeónVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonymes
Ramón Ayala, El Rey del AcordeónVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
mexicaineVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Chanteur, auteur-compositeur, musicien, accordéonisteVoir et modifier les données sur Wikidata
Période d'activité
depuis Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
José Luis Covarrubias Garza (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Membre de
Los Bravos del Norte de Ramón Ayala (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Instrument
Genres artistiques

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Ramón Covarrubias Garza, plus connu sous le nom de scène Ramón Ayala, surnommé par ses fans « El Rey del Acordeón (Le Roi de l'Accordéon)[1] », né le à Monterrey, est un auteur-compositeur-interprète et accordéoniste mexicain qui est considéré comme l'un des fondateurs du genre norteño contemporain. Son nom d'artiste provient du fait que son père avait naguère emprunté le nom de famille « Ayala », avec l'accord d'un ami, parce qu'il était plus facile de se faire embaucher si l'on avait un parent dans la place[2].

Ramón Ayala qui est considéré, aux États-Unis et au Mexique comme une institution de la musique norteña[3] et qui a enregistré plus de 110 albums, notamment en tant que seconde voix et accordéoniste des groupes Los Relámpagos del Norte et Ramon Ayala y Sus Bravos Del Norte, a apporté une contribution fondamentale à la transnationalisation de la Musique régionale mexicaine[4].

Carrière

Ramón Ayala est le quatrième des neuf enfants de Ramón Covarrubias et Natalia Garza, et grandit dans une famille extrêmement modeste du nord-est du Mexique[1],[note 1]. À cause de la pauvreté de sa famille, ses études se sont terminées à la fin du deuxième cycle d'école élémentaire[1],[note 2].

Il a à peine cinq ans, quand son père vend un cochon pour lui offrir son premier accordéon, à propos duquel il raconte qu'en bloquait souvent les touches avec de la gomme à macher. En 1958, la famille émigre dans l'État de Tamaulipas, où Ramón et ses frères travaillent comme journaliers dans les champs de coton. Pendant les fins de semaine, Ramón et son père chantent dans les restaurants des villages voisins de leurs lieux de résidence[1].

Los Alegres de Terán, groupe pionnier du genre Norteño, équipés seulement d'un accordéon diatonique et d'un bajo sexto, sont la source des premières chansons que Ramón Ayala interprète devant un public. En 1960, il a les moyens d'acheter un accordéon « Gabbanelli », un instrument haut de gamme, que Sotero Fernández[note 3]lui vend et qui lui permet d'adopter, pour ses prestations, un son nouveau[1].

Il rencontre vers 1959, Cornelio Reyna, au bar Cadillac Bar à Reynosa, qui jouait alors avec l'accordéoniste Juan Peña dans un groupe nommé le Dueto Carta Blanca. En 1961, ils créent ensemble le groupe Los Relámpagos del Norte que Paulino Bernal découvre, en 1964[6] , alors qu'ils se produisent dans un restaurant et qu'il invite à enregistrer pour le label Bego Records qu'il vient de créer[7]. Ils ont dès cette époque et sous l'influence de Tony de la Rosa[9] qui était alors très populaire, ajouté une batterie et une basse électrique à leur duo[10].

Le , la société de promotion Apodaca Group et José Luis Ayala Jr, fils du défunt, annoncent le décès, dû à des complications d'une infection par la Covid-19, de Jose Luis Ayala, frère de Ramón Ayala, et batteur depuis plus de vingt ans de Los Bravos del Norte[11]. Le , José Luis Ayala Jr annonce qu'il met fin à 25 années de collaboration en tant que batteur du groupe Grupo La Leyenda, pour reprendre le poste de batteur que son père occupait au sein de Los Bravos del Norte[12].

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Une icône de la musique norteña

Ramón Ayala et la plupart des musiciens avec lesquels il a travaillé comme Cornelio Reyna ou Eliseo Robles, ont fortement contribué à asseoir le stéréotype du musicien norteño dont les promoteurs de spectacle ou les maisons de disques n'attendent pas qu'ils soient instruits ou techniquement supérieurs, mais qu'ils démontrent de l'humilité, du charisme et qu'ils soient capables de défendre l'enseigne sous laquelle ils ont choisi de travailler.

Paulino Bernal quand il a lancé la carrière des Relampagos del Norte, avait une expérience de l'attrait des travailleurs mexicains installés aux États-Unis pour les chansons romantiques qui racontent des histoires d'amours et de désamours tragiques. Les chansons de Ramón Ayala sont des chansons simples qui s'adressent à un public dont l'intérêt va au-delà de leur identité mexicaine et qui parlent des difficultés de la vie de tous les jours, de l'expérience d'avoir des centres d'intérêts sentimentaux de part et d'autre de la frontière et de pouvoir ou non satisfaire les envies ou les besoins qui leur sont attachés[13].

Catherine Ralgland a relevé que l'une des causes de la popularité de Ramón Ayala auprès de ses fans, est que ceux-ci le perçoivent comme quelqu'un dont le travail est aussi pénible que le leur, qu'il était bien connu qu'il donnait, la plupart du temps, au moins trois concerts par semaine[14]. Dans les entretiens qu'elle a eus avec Ramón Ayala, celui-ci lui a confirmé son propre respect pour les valeurs du monde du travail et sa fierté de se produire partout où on lui le demande. Bien qu'il soit devenu, une vedette transnationale, il a toujours conservé le besoin de démontrer ses préférences pour une existence simple et des valeurs familiales fortes[15].

Discographie

  • Cruzando Fronteras
  • 20 Éxitos
  • 30 Éxitos (2 CD's)
  • Dos Voces Unidas Por Primera Vez
  • 30 Corridos : Historias Norteñas
  • El Disco Que Se Ve (DVD et CD)
  • Et Titere en Sus Manos
  • El Número 100
  • Quedame Los Ojos
  • Venenosa
  • Antología
  • Tropa de Valientes
  • El Hombre y La Música
  • 20 Corridos Bravisimos
  • Viajando con Los Bravos
  • La Enorma Distancia
  • 2 Hojas Sin Rumbo
  • Bailamos Tia
  • 20 Boleros de Ojo
  • 20 Exitos Gigantes Vol 2
  • La Calandria
  • Que Casualidad
  • Puro Norte Vol 1
  • Pistoleros Famosos
  • Cantando con Mario Marichalar
  • Cantando con Eliseo Robles
  • Cantando con Juan Antonio Coronado
  • 20 Relámpagazos
  • Como una Flecha
  • Macario Leyva
  • Los Besos Que Perdí
  • 15 Éxitos Legendarios
  • SIGUEN RELAMPAGUEANDO
  • AY CONCHA LA PRINCIPAL
  • MI PIQUITO DE ORO
  • QUE VUELVA CONMIGO
  • QUE SUERTE LA MIA
  • BESOS Y CARICIAS
  • CASAS DE MADERA
  • 20 EXITOS GIGANTES
  • DAMELO
  • GAVIOTA
1975 : Vuelven Drapeau du Mexique, Vuelve Drapeau des États-Unis, par Ramón Ayala y Sus Bravos del Norte (Mx: SonoMex (LPSM-632), US: Aro (LPS-159))
NoTitreAuteurIdentifiantsDurée
A1.La Nueva Mujer CasadaFelipe Valdez LealBMI Work id : 1191963.
A2.Tu Me EngañasteSantiago Iracheta Avila
(Santiago Iracheta)
ISWC : T-035.294.921-3,
SACM id : 030439511.
A3.El UjuleRamón Ortega Contreras
ou Ramón Toscano Corona[16]
BMI Work id : 5981703
A4.Cuando Hay AmorSalomon ReyesISWC : T-035.069.102-9,
SACM id : 047078570.
A5.Potpurri De PolkasPonce Martinez Romero
B1.Por Que Te FuisteServando Cano Rodriguez
(Servando Cano),
Reynaldo Martinez
ISWC : T-035.031.082-5,
SACM id : 014449400.
B2.Prueba De AmorFidencio Villarreal DelgadoISWC : T-035.030.425-4,
BMI Work id : 1208424
SACM id : 014113934.
B3.Una MujerRuben Perez IrachetaISWC : T-035.294.913-3,
SACM id : 031310251.
B4.Complaceré Tu GustoSantiago Iracheta AvilaISWC : T-035.294.717-1,
SACM id : 014481701.
B5.EntiendemeJuan Hernandez BarronISWC : T-035.037.727-3,
SACM id : 017512507.
Discogs album id : 10313957
Les crédits proviennent de l'étiquette du LPSM-632 Sonomex produit par José Luis Torres peut être publié en 1977 seulement ou ayant fait l'objet de plusieurs éditions sous le même numéro.
1977 : Que Bonito Es el Amor, par Ramón Ayala y Sus Bravos del Norte (Martzcom Music LLC, Freddie Records, )
voir Que Bonito Es el Amor,
(Voir sur Wikidata)
1980 : ¡Más musica brava!, par Ramón Ayala y Los Bravos del Norte (Drapeau des États-Unis Martzcom Music LLC, Freddie Records, )
voir Mas Musica Brava,
(Voir sur Wikidata)
1980 : Con razon o sin razon, par Los Bravos del Norte de Ramón Ayala (Drapeau du Mexique Discos DLV)
voir Con Razon O Sin Razon,
(Voir sur Wikidata)
1985 : Rinconcito en el cielo, par Ramón Ayala y Sus Bravos del Norte (Martzcom Music LLC, Freddie Records)
voir Rinconcito en el cielo,
(Voir sur Wikidata)
1986 : Debajo de aquel arbol/Cuatro caminos, par Ramón Ayala y Los Bravos del Norte (Martzcom Music/Freddie)
NoTitreDurée
1.Debajo de Aquel Arbol (Gilbert Martínez)03:28
2.Cuatro Caminos (José Alfredo Jiménez)03:36
3.No Porque Seas Tu02:15
4.Volvi a Mi Finca de Adobe (Rafael Rojas Chavez)03:09
5.El Amor Que Ahora Tengo (Jose Luis Ayala) [Canta Ramón Ayala Jr.]02:19
6.Tu No Tienes Que Quererme (Pepe Sanchez)02:24
7.Seis Rosas Amarillas (A. Sanchez)02:42
8.Nunca Me Dejes (Gilbert Martínez)02:32
9.La Estrella Divina (Ramiro Aguilar)03:06
10.Peor Que la Muerte (Catarino Leos)03:07
11.No Sabes Amar [Canta Ramón Ayala Jr.]03:10
1995 : Debajo de aquel arbol/Cuatro caminos, par Ramón Ayala y Los Bravos del Norte (Martzcom Music/Freddie)
NoTitreDurée
1.Debajo de aquel arbol (Gilbert Martínez)03:28
2.Cuatro caminos (José Alfredo Jiménez)03:36
3.Nunca me dejes (Gilbert Martínez)02:32
4.Volvi a mi finca de adobe (Rafael Rojas Chavez)03:09
5.No sabes amar03:10
6.Tu no tienes que quererme (Pepe Sanchez)02:24
7.Seis rosas amarillas (A. Sanchez)02:42
8.No porque seas tu02:15
9.La estrella divina (Ramiro Aguilar)03:06
10.Peor que la muerte (Catarino Leos)03:07
11.El amor que ahora tengo (Jose Luis Ayala)02:19
31:48
1996 : Corazoncito tirano/Vestida de color de rosa, par Ramón Ayala y Los Bravos del Norte (Freddie Records (format CD))
NoTitreDurée
1.Corazoncito tirano2:23
2.Vuelve pronto mi amor3:16
3.Entre cadenas4:16
4.Abrigando su tumba2:40
5.Hoy madrecita3:06
6.Entierrenme cantandp4:13
7.Vestida de color de rosa3:06
8.Vuelve por mi3:01
9.Linda chiquilla2:45
10.Quisiera tener alas3:28
1997 : Somos Norteños.....Total! Drapeau des États-Unis, par Ramon Ayala y Sus Bravos del Norte (Freddie Records, )
Somos Norteños.....Total!
NoTitreAuteurIdentifiantsDurée
1.La pura manaSantiago Iracheta Avila
(Santiago Iracheta)
ISWC : ,
BMI Work id : 822419,
ASCAP Work id : 884940996,
SACM id : 011934313.
2:41
2.Desde el cielo3:25
3.Termino2:51
4.Que voy hacer sin ti3:16
5.Ojitos sonadores3:24
6.Alla2:43
7.Seis anos2:47
8.Porque3:34
9.Quisiera ser pajarillo3:00
10.El espejo3:14
11.Tus baños de puresaRamón Ayala Garza
(Ramón Ayala)
ISWC : T-070.944.585-1,
BMI Work id : 4769093,
ASCAP Work id : 904171870.
2:58
12.Estrella blanca2:18
13.No puedo perdonarte3:09
14.Y alegale2:43
Numéro de catalogue CD : FMCD-1755,
Numéro de catalogue cassette: FMC-1755.
UPC : 7-19937-1755-4-4,
7-19937-1755-2-0
(en) « Somos Norteños Total », sur Discogs
40:00
1997 : En las alas de un angel, par Ramón Ayala y Los Bravos del Norte (Balboa Water Group Recording Corporation, )
Despedimos a Cornelio Reyna (Nous disons adieu à Cornelio Reyna)
NoTitreAuteurIdentifiantsDurée
1.Lagrimas de Mi BarrioCornelio Reyna Cisneros
(Cornelio Reyna)
ISWC : T-035.027.183-8,
BMI Work id : 828383,
ASCAP Work id : 420446708,
SACM id : 012212454.
02:56
2.Me Caiste del CieloCornelio Reyna Cisneros
(Cornelio Reyna)
ISWC : T-035.025.572-9,
BMI Work id : 970758,
ASCAP Work id : 430462145,
SACM id : 011612146.
3:21
3.Me Sacaron del TenampaCornelio Reyna Cisneros
(Cornelio Reyna)
ISWC : T-035.027.184-9,
BMI Work id : 972147,
ASCAP Work id : 431759770,
SACM id : 012212552.
02:58
4.Nomás Por CelosCornelio Reyna Cisneros
(Cornelio Reyna)
ISWC : T-035.023.866-2,
BMI Work id : 1083390,
ASCAP Work id : 904457955,
SACM id : 010911826.
02:55
5.Te Vas Angel MioCornelio Reyna Cisneros
(Cornelio Reyna)
ISWC : T-035.039.708-8,
BMI Work id : 1461525,
ASCAP Work id : 500279247,
SACM id : 018311318.
03:07
6.Me Cai de la NubeCornelio Reyna Cisneros
(Cornelio Reyna)
ISWC : T-035.025.571-8,
BMI Work id : 970756,
ASCAP Work id : 430272798,
SACM id : 011612048.
03:52
7.Hay un MarCornelio Reyna Cisneros
(Cornelio Reyna)
ISWC : T-035.023.652-0,
BMI Work id : 534175,
ASCAP Work id : 892590197,
SACM id : 010769106.
03:52
8.El Relampago AlegreRicardo Rodriguez03:25
9.La Muerte de un RelampagoReynaldo MartinezISWC : T-904.646.722-5,
BMI Work id : 5174789,
ASCAP Work id : 901751978.
04:00
10.Otra Estrella Que Se FueRuben Q Salas[note 4]
Ruben Roca
ISWC : T-700.151.232-1,
BMI Work id : 4245495,
ASCAP Work id : 900602357,
SACM id : .
03:21
11.En Las Alas de un AngelArnoldo MartinezISWC : T-904.572.698-5,
BMI Work id : 4479605,
ASCAP Work id : 899893524.
03:19
12.Aqui Estoy Compadre CeleD.A.R04:51
41:57
2004 : Duelo de polkas, par Ramón Ayala y Los Bravos del Norte, Jaime y los Chamacos (Freddie Records (FRCD-1772)[17])
NoTitreDurée
1.El Adolorido par Ramón Ayala y Los Bravos del Norte2:11
2.Idalia par Jaime y los Chamacos3:11
3.Bailamos Tia par Ramón Ayala y Los Bravos del Norte2:21
4.Los dos Laredos/Acordeones de oro par Jaime y los Chamacos3:41
5.Marieta par Ramón Ayala y Los Bravos del Norte2:58
6.Buddy's Polka par Jaime y los Chamacos1:56
7.Mas Tequila par Ramón Ayala y Los Bravos del Norte2:47
8.El Tren par Jaime y los Chamacos2:29
9.El Oso Negro par Ramón Ayala y Los Bravos del Norte3:28
10.Charamambo par Jaime y los Chamacos2:53
11.El Coyote par Ramón Ayala y Los Bravos del Norte2:17
12.Rio Grande Polka par Jaime y los Chamacos2:33
2020 : Vuelve Drapeau des États-Unis, par Ramón Ayala y Sus Bravos del Norte (Aro (Réédition digitale d'un album publié le ))
NoTitreAuteurIdentifiantsDurée
1.La nueva mujer casadaRamón Medina TrevinoISWC : T-700.035.064-3,
BMI Work id : 821170,
ASCAP Work id : 902289074
3:17
2.Una mujerJorge LermaBMI Work id : 15692352:50
3.El UjuleRamón Ortega ContrerasBMI Work id : 59817032:32
4.Tu Me EngañasteSantiago Iracheta2:382:38
5.EntiéndemeJuan Hernandez BarronISWC : T-035.037.727-3,
SACM id : 017512507.
2:18
6.Un Mensaje De AmorJuanchin Ramirez
Juan Ramirez
ISWC : T-302.934.155-3,
BMI work id : 1567866
SACM id : 042903007.
2:01
7.Ya no soy el mismoReynaldo MartinezISWC :T-071.946.058-8 ,
BMI Work id : 6887420
SACM id : .
2:11
8.No volveránGabriel Suarez Romero,
Rafael Aron Morales
ISWC : T-930.323.725-4,
BMI work id : 5706483,
ASCAP work id : 440336610.
2:13
9.Mi jarochitaReynaldo Martinez LedezmaISWC : T-071.946.092-0,
BMI work id : 6887461,
ASCAP work id : 900951413.
1:57
10.Me alejáre2:32
Spotify
ASIN : B088BBKR5H
Deezer album id : 147031642,
Crédits fournis par Aro Records
« Me Alejáre » qui ne figure pas sur la version Spotify.
  • GIRA INTERNACIONAL
  • DINASTIA DE LA MUERTE
  • 20 EXITOS JUNTOS PARA SIEMPRE
  • ARRANCAME EL CORAZON
  • CALLE DE PIEDRA
  • UN PUNO DE TIERRA
  • ENSENAME A OLVIDAR
  • EL TRIUNFADOR
  • CORRIDOS AUTENTICOS
  • DISCO DE ORO 2
  • EXITOS GIGANTES VOL. 2
  • 15 ANIVERSARIO VOL 2
  • DIME CUANDO VOLVERAS
  • DE TAL PALO TAL ASTILLA
  • 3 EPOCAS
  • LA LATOSA
  • SU VIDA Y SU MUSICA
  • ME SACAS DE ONDA
  • ARRIBA SINALOA
  • HOMENAJE A JAJ
  • CORRIDOS FAMOSOS 2
  • LOS MEJORES CORRIDOS
  • CORRIDOS DEL 91
  • Y LLORO POR ELLA MU GORRION
  • MI ACORDEON Y YO
  • SUPER EXITOS EN CUMBIA
  • CORRIDOS FAMOSOS
  • TRISTES RECUERDOS
  • LA RAMA DEL MEZQUITE
  • 15 EXITOS NORTENOS
  • 15 EXITOS GIGANTES
  • MI GOLONDRINA
  • UNA BOTELLA
  • RECORDANDO A LOS RELAMPAGOS
  • UNA CARTA
  • PA QUE ME SIRVE LA VIDA
  • 2 DE COLECCION
  • DUELO DE POLKAS
  • DISCO DE ORO
  • SOLDADO RAZO
  • ESOS 2 AMIGOS
  • PUNALADA TRAPERA

Simples en collaboration

2021 : Una botella, par Lupillo Rivera & Ramón Ayala (Prajin Parlay/Z Records, )
Una botella
NoTitreAuteurIdentifiantsDurée
❍.Freddie Martínez,
Jesse Salcedo
ISWC : T-700.075.483-8,
BMI Work id : 1568857,
ASCAP Work id : 510162568,
SACM id : 056184474.
3:25
 Notes.Produit par :
.
3:25


Simples vidéo en collaboration

2021 : Una botella, par Lupillo Rivera & Ramón Ayala (En Vivo desde Prajin Parlay Studioz) (Prajin Parlay/Z Records, )
Una botella
NoTitreAuteurIdentifiantsDurée
❍.Freddie Martínez,
Jesse Salcedo
ISWC : T-700.075.483-8,
BMI Work id : 1568857,
ASCAP Work id : 510162568,
SACM id : 056184474.
3:25
 Notes.Produit par :
.
3:25

Différents judiciaires

Concert privé pour des narcotrafiquants

Le , à l'issue d'une fusillade de 45 minutes, entre les tueurs à gages et les militaires, destinée à protéger Edgar Valdez Villareal (en), dit “La Barbie”, chef des troupes de « La Federación », alliance des narcotrafiquants du « Cartel de Sinaloa », du « Cartel de Juárez », du « Cartel Beltrán Leyva » et de quelques autres dans leur guerre contre le « Cartel de Los Zetas » et le « Cartel del Golfo », Ramón Ayala et Los Bravos del Norte, les membres du groupe Los Cadetes de Linares[note 5], et les membres du Grupo Torrente Musical[note 6], sont arrêtés par les commandos de la Marine mexicaine, alors qu'ils se produisent dans le cadre d'une fête privée, dans la localité de Los Limoneros, un quartier huppé de Cuernavaca dans l'état de Morelos[19],[20],[21].

Les affrontements font trois morts, mais Edgar Valdez Villareal parvient à s'échapper. 11 présumés hommes de mains des cartels, dont certains se révèleront être tout simplement les conducteurs dont les services avaient été loués par les musiciens, et 26 témoins sont transférés, accompagnés par un important dispositif de sécurité entre Aéroport International Général Mariano Matamoros (es) de Cuernavaca et l'Aéroport international de Mexico[18].

Le à la demande du Procureur général de la République du Mexique, un juge fédéral place en détention préventive 22 personnes parmi lesquelles figurent Ramón Ayala et sept des musiciens qui l'accompagnent[22]. Dès son arrestation Ramón Ayala proteste du fait que ça présence découle de l'exécution d'un contrat d'artiste et qu'il ne connait pas les organisateurs de la fête. Ramón Ayala et les membres de Los Cadetes de Linares introduisent un recours auprès de la Commission Nationale des Droits des Personnes Humaines afin de contester la légalité de leur détention. Raúl Plascencia Villanueva (es), le président de la commission accepte le recours et ouvre une enquête à ce sujet[22].

Adolfo de la Vega Elizondo, l'avocat de Ramón Ayala, conteste la procédure dans sa forme et accuse le bureau du Procureur général de la République de tenter de faire inculper son client pour blanchiment d'argent et délinquance organisée. Le des dizaines d'admirateurs de l'accordéoniste manifestent devant les bureaux du procureur et devant la prison où il est détenu afin d'exiger sa libération[22]. Le , à l'issue d'une expertise médicale, Ramón Ayala est remis en liberté afin de préserver sa santé.

Le , Guadalupe Fidencio Tijerina Peña, du groupe Los Cadetes de Linares, est transféré de la prison vers un hôpital afin que les complications de son diabète soient traitées. Le , Guadalupe Fidencio Tijerina Peña et les autres musiciens du groupe Los Cadetes de Linares[note 7], ainsi qu'un membre du groupe Torrente Musical[note 8] sont remis en liberté faute de preuves. José Carlos Salinas Rodríguez, Rolando Ávila et Hugo Grajales Cantú[note 9] sont présentés à un juge pénal sous l'accusation de concours à une organisation criminelle[24].

Le , dans une conférence de presse qu'il tient dans un restaurant de Pharr au Texas, Ramón Ayala confirme que les autorités mexicaines n'ont retenu, à son encontre, aucune relation avec le crime organisé, et qu'il est tout à fait libre d'exercer son métier aussi bien aux États-Unis qu'au Mexique[25].

L'incident est révélateur du peu de contrôle que les artistes, leurs imprésarios, et les sociétés de promotions exercent à l'égard de la qualité de leurs clients. Le fait que la mésaventure soit arrivée à des vedettes du niveau de renommée dont jouissent Ramón Ayala et Los Cadetes de Linares, révèlent aussi les dangers qu'ont pu courir des artistes de réputation plus modeste pendant les années de la « guerre contre les mafias de la drogue »[note 11].

Contentieux avec Mario Marichalar

En , Ramón Ayala et Mario Marichalar, première voix et bajoquintista des Bravos del Norte depuis 1993, ont tous deux annoncés être entrés dans une procédure judiciaire relative aux redevances versées aux musiciens du groupe. Selon Ray Thomas, l'avocat de Ramón Ayala, la dispute a pour origine une réclamation de Mario Marichalar auprès de SoundExchange, l'organisation contractuellemen chargées de collecter les redevances dues à Ramón Ayala pour l'utilisation de ses œuvres, a contraint celle-ci a suspendre ses paiements jusqu'à ce que le contentieux soit apuré, et contraint les deux artistes à engager des procédures judiciaires pour le faire. Mario Marichalar a repris l'article de The Monitor sur son compte Facebook, mais a refusé de faire un quelconque commentaire à ce sujet[28].

Ne pas confondre

  • Ramon Ayala (Ramón Covarrubias Garza) avec Ramón Ayala (Ramón Ayala Benítez[note 12]), originaire de Donna au Texas, fils de Pedro Ayala, pionnier du conjunto-noteño, compagnon du National Endowment for the Arts, surnommé « El Monarca del Acordeon (Le Monarque de l'Accordéon) »[29]. . Ramón Ayala (Benítez) et ses frères, Pedro Jr. et Emilio, ont formé un conjunto nommé « Los Hermanos Ayala »[30],[31].
  • Ramon Ayala (Ramón Covarrubias Garza) avec Ramón Luis Ayala Rodríguez (Daddy Yankee), dont le père, percusionniste de Salsa, se nomme aussi Ramón Ayala et dont la mère est Rosa Rodríguez, tous trois originaires de Porto Rico[32].

Bibliographie

Articles et ouvrages

  • (en) Laura Lincoln et Karen Gerhardt, Donna, Texas, Chicago, Arcadia Publishing, 128 p. (ISBN 0-7385-1943-X, lire en ligne).
  • (es) Edmundo Pérez Medina, Que me entierren con narcocorridos, Grijalbo, , 239 p. (ISBN 6073110839 et 978-6073110839).
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  • (es) milenio.com, « Ramón Ayala y los Cadetes de Linares, entre los 40 detenidos en narcofiesta : La Marina Armada de México detuvo a 40 personas, entre ellas el grupo de corridos de Ramón Ayala El Rey del Acordeón, los Cadetes de Linares y el grupo Torrente, en una narcofiesta en el fraccionamiento los Limoneros, ubicado en los límites de Cuernavaca y Tepoztlán. (La marine militaire mexicaine a arrêté 40 personnes, dont le groupe de corridos dirigé par Ramón Ayala El Rey del Acordeón, los Cadetes de Linares et le groupe Torrente, dans une narco-partie dans le quartier de Los Limoneros, situé aux limites de Cuernavaca et de Tepoztlán. », sur Vanguardia Mx, Saltillo, Coahuila, Grupo Editorial Coahuila, S.A. de C.V, .
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Notes et références

Références
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  2. Ramiro Burr 1999, p. 57
  3. Charles Reagan Wilson, Accordion - 2014
  4. Dan Kimpel 2004
  5. The wittliff Collections - 25 juin 2017
  6. Nicolás Kanellos 1994, pp. 299  [lire en ligne]
  7. SACM biografia de Cornelio Reyna Cisneros
  8. ragland2009-116
  9. Confidence de Ramón Ayala à Catherine Ragland.[8]
  10. Catherine Ragland 2009, pp. 116  [lire en ligne]
  11. Posta
  12. Edgar Landeta 2 octobre 2020
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  15. Catherine Ragland 2009, pp. 123  [lire en ligne]
  16. Ramón Ortega Contreras (IPI BMI : 35310619) et Ramón Toscano Corona (IPI SACM : 23038425) semblent être la même personne dans le répertoire de la SACM, mais "El Ujule" n'est enregistrée que dans le répertoire BMI.
  17. LCCN 2017663249
  18. a b et c Edmundo Pérez Medina - Caso: Ramón Ayala, p. 3  [lire en ligne]
  19. Edmundo Pérez Medina - Caso: Ramón Ayala  [lire en ligne]
  20. People en Español - 14 décembre 2020
  21. Vanguardia Mx - 11 décembre 2009
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  23. a b et c Jorge Flores 2010
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  25. Proceso 16 mars 2010
  26. Redaccion AM 6 février 2016
  27. Associated Press [note 10]
  28. Matthew Wilson 24 octobre 2020
  29. NEA 1988 Fellowships - Pedro Ayala
  30. Strachwitz Frontera Collection - Los Hermanos Ayala
  31. Donna, Texas, Laura Lincoln, Karen Gerhardt - 2002, pp. 120  [lire en ligne]
  32. Eleonora Jimena Rivera Hurtado 2017
Notes
  1. En souvenir de cette enfance démunie, il offre chaque année, en décembre, dans sa propriété de Hidalgo au Texas, 15 000 jouets à des enfants économiquement défavorisés[1].
  2. « Segundo grado de educación básica} à peu près équivalent aujourd’hui à celui du « brevet des collèges » en France. Il est assez difficile, rétrospectivement, d'évaluer à quoi ceci correspondait dans les années 1950. »
  3. La mention de cet achat figure dans toutes les biografies de Ramón Ayala sans que l'auteur ne se préoccupe de préciser qui ou qel était le « Sotero Fernández ». Le fait doit être confirmé, mais il s'agit très vraisemblablement du frère de la chanteuse et actrice Rosita Fernández, elle aussi originaire de Monterrey et dont les enfants ont à peu près le même âge que Ramón Ayala[5]
  4. « Otra Estrella Que Se Fue » attribuée à Ruben Q Salas dans le répertoire SACM et à Ruben Roca dans le répertoire BMI. Peut-être une erreur d'enregistrement de l'éditeur Morada Music dans l'un des deux registres.
  5. dont Homero Guerrero et Guadalupe Tijerina[18].
  6. Alors composé de : Jesús Escamilla, Rolando Ávila, José Carlos Salinas, Mauricio Vitela, et Jesús Muñoz[18]
  7. Gustavo Guerrero García et Jorge Luis Berástegui Lerma[23].
  8. José Francisco García Cortés[23].
  9. manager de los Cadetes de Linares.[23].
  10. Édgar Valdez Villarreal (es) est revenu ensuite sur l'ensemble de ses déclarations au prétexte qu'elles lui avaient été extorquées par la force; Il avait pu connaître, par ailleurs, Ramón Ayala, à l'époque où il était entraineur de football américain au Texas. Il n'a jamais été jugé au Mexique car les États-Unis avaient exigé son extradition. Il est citoyen américain, et semble avoir été un informateur de la DEA et du FBI sur les activités des cartels, et les cartels sur les infiltrations de la DEA. Il a été jugé et condamné aux États-Unis, et s'est vu infliger des peines qui paraissent légères en regard des crimes que les rumeurs lui ont attribué, mais qui n'ont de toute manière jamais été instruits.
  11. La presse mexicaine publie souvent des marronniers relatifs à de présumés liens entre musiciens et barons de la drogue. Même dans les situations graves, peu de preuves ont été mises en évidence, et très peu de personnes ont été condamnées à ce titre. Ni la presse, ni les noticiers officiels n'ont jamais fait état d'une condamnation prononcée à l'égard des personnes dont les noms ont été cités dans cette affaire. La presse a simplement "oublié" de publier une mise au point quand elles ont bénéficié de non-lieux. Dans les interviews qu'il a données et où il évoque la question, Guadalupe Fidencio Tijerina Peña, s'il a décrit les aspects dangereux de la situation, n'a jamais évoqué les développements judiciaires ou le fait qu'il a été trompé par quelqu'un parmi ses relations. Personne ne voit pourquoi les musiciens seraient plus susceptibles de relations économiques avec les narcotrafiquants que d'autres métiers artistiques qui manipulent plus d'argent et dont le commerce est, a priori, plus susceptible de donner lieu à des faits comme le blanchiment d'argent. La presse reste, sur ce sujet, au niveau des ragots[26],[27].
  12. Nom donné par commodité car sa mère se nomme Esperanza Benítez. L'artiste lui-même ne l'a peut-être jamais utilisé.

Liens externes

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