Olivier-Maximin Melanson
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Président de l'Assemblée législative du Nouveau-Brunswick | |
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Walter B. Dickson (d) William Currie (en) |
Naissance | ![]() Nouveau-Brunswick ![]() |
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Décès | ![]() |
Nationalité | canadienne ![]() |
Formation | Collège Saint-Joseph ![]() |
Activité |
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Olivier-Maximin Melanson (1864-1926) est un marchand, un fermier et un homme politique canadien.
Biographie
Olivier-Maximin Melanson naît le à Aboujagane, désormais un quartier de Beaubassin-Est, au Nouveau-Brunswick[1]. Son père est Maximin Melanson, un agriculteur, et sa mère est Julie LeBlanc[1].
Il entre à l'école élémentaire de son village mais ne peut pas terminer ses études, ses parents n'ayant pas assez d'argent. Au début des années 1870, il décide alors de déménager à Shédiac, une ville alors en croissance économique, aidée par son port et son chemin de fer[1]. Il est embauché comme commis au magasin de Fidèle Poirier, frère de Pascal Poirier et premier marchand acadien de la ville[1]. En 1873, il devient copropriétaire d'un magasin général avec le fils de Fidèle Poirier, André[1]. Il fonde son propre magasin l'année suivante[1]. À noter que le domaine des affaires est contrôlé par des anglophones à l'époque[1]. Son commerce prospère et il achète plusieurs terres agricoles et usines de transformation du homard ; il est durant plusieurs années l'un des principaux exportateurs de pommes de terre et d'œufs de la région[1]. Il fait même construire un entrepôt près du chemin de fer pour faciliter ses exportations[1]. Ses employés sont payés au moyen de jetons échangeables uniquement dans ses magasins[1]. Le capital de son entreprise passe de 1 000 $ en 1881 à 99 000 $ en 1910[1]. Placide Gaudet le décrit d'ailleurs comme le premier millionnaire acadien[1].
Il étudie au collège Saint-Joseph de Memramcook. Il épouse Marguerite Boudreau le et le couple a onze enfants[1].
En 1881, il tente sans succès de se faire élire au conseil municipal du comté de Westmorland[1]. Il devient conseiller municipal à Shédiac en 1903[1]. Il est député de Westmorland à l'Assemblée législative du Nouveau-Brunswick de 1890 à 1892 en tant que conservateur; il est l'un des premiers députés à faire des discours en français à l'Assemblée législative[1]. Il est à nouveau député de la même circonscription, au sein du même parti, entre 1899 et 1903 et entre 1912 et 1917[1]. Il avait été défait en 1892, 1903 et 1908, alors qu'il ne s'était pas présenté en 1895[1]. Il est nommé président de l'Assemblée législative du Nouveau-Brunswick par intérim le , devenant le premier Acadien du Nouveau-Brunswick à occuper ce poste[1]. Il obtient ce poste le , à la suite du décès de Walter Brittain Dickson[1]. Il se retire de la vie politique pour des raisons médicales avant l'élection de 1917 et retourne à ses activités commerciales[1].
Il meurt le à Moncton et est inhumé à Shédiac[1]. Ses enfants continuent ses activités commerciales après sa mort[1].
Notes et références
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