Offensive de Hama (2012)

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Première offensive de Hama
Description de cette image, également commentée ci-après
Les localités du gouvernorat de Hama.
Informations générales
Date 16 -
Lieu gouvernorat de Hama, Syrie
Issue Indécise
Belligérants
Drapeau de la Syrie République arabe syrienne Armée syrienne libre
Ahrar al-Cham
Front al-Nosra
Commandants
Kassem Saadeddine
Forces en présence
2 000 hommes 1 000 hommes
Pertes
111 morts 132 morts

Civils : 90 à 200 morts[1],[2]

Guerre civile syrienne

Batailles

Batailles de la guerre civile syrienne

Massacres de la guerre civile syrienne

Attaques chimiques de la guerre civile syrienne


Débordements du conflit

Interventions internationales
 
Données clés
Coordonnées 35° 08′ 00″ nord, 36° 45′ 00″ est
Géolocalisation sur la carte : Syrie
(Voir situation sur carte : Syrie)
Première offensive de Hama
Première offensive de Hama

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La première offensive de Hama est une opération militaire menée par l'Armée syrienne libre entre les 16 et avec pour objectif de capturer le gouvernorat de Hama.

L'offensive rebelle est finalement stoppée par l'armée syrienne qui réussit finalement à repousser les rebelles au-delà de la ville de Hama, objectif principal des rebelles.

Contexte

Hama est en grande partie contrôlée par les forces gouvernementales. La prise du gouvernorat par les rebelles permettrait de couper les lignes d'approvisionnement de l'armée à Alep.

Déroulement

Offensive rebelle

Le conseil militaire rebelle de Hama annonce le début de l'offensive le , donnant aux troupes du régime un ultimatum de 48h pour se rendre à l'ASL[3]. En deux jours, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) et le commandant de l'ASL Kassem Saadeddine, les villes de Helfaya, Kafr Nabudah, Hayalin, Hasraya, Lataminah, Taybat al-Imam et Kafr Zita sont sécurisées, laissant le contrôle du nord et de l'ouest de Hama aux rebelles[4],[5]. En 48 heures les lignes de l'armée sont débordées. Les rebelles avancent 40 kilomètres au sud de Ma'arrat al-Numan et de Jisr al-Choghour, rencontrant peu de résistance[5]. Les positions gouvernementales à Khan Shaykhun et Mhardeh sont également attaquées par les rebelles[3].

Les rebelles affirment par ailleurs avoir combattu même à Hama, alors que les analystes internationaux se demandent si les forces syriennes se sont redéployées près de Homs et Lattaquié[4],[5].

Le , selon les comités locaux de coordination, l'armée a installé des points de contrôle près de Hayalin, laissant planer le doute si les rebelles sont en possession de la ville ou non[6]. Le , les rebelles de l'ASL et capturent certains quartiers de la ville de Morek et encerclent les localités alaouites de Maan et de al-Tleisa[7].

Contre attaque loyaliste

Le , selon les comités locaux de coordination et l'OSDH, 300 civils qui faisaient la queue dans une boulangerie ont été tués par des frappes aériennes de l'armée gouvernementale. Le gouvernement syrien attribue la responsabilité de ces attaques aux rebelles[8].

Lignes du front au nord de Hama les 25 décembre 2012 et 6 février 2013.
  • Contrôlé par le gouvernement syrien et ses alliés
  • Contrôlé par les rebelles

Le , l'armée reprend le contrôle de 3 localités alaouites dont Maan, repoussant les rebelles qui avaient attaqué ces villages quelques jours auparavant[9].

Le , six personnes sont tués dans un bombardement de l'armée de l'air syrienne à Kafr Nabudah et un autre civil est tué à Taybat al-Imam.

Le , l'armée annonce avoir repris le contrôle de la ville stratégique de Morek[10] et le lendemain des bombardements sont rapportés sur Helfaya[11].

Conséquences

Le , selon l'OSDH un attentat à la voiture piégée près des quartiers-généraux d'une milice pro-gouvernementale provoque la mort de 50 personnes dans la banlieue de Hama[12].

Le , les forces du régime lancent une contre-offensive afin de reprendre les territoires perdus.

Ce sont 1 500 soldats loyalistes et une centaine de chars qui sont envoyés au nord de la ville de Hama, avec pour objectif principal de recapturer le village de Karnaz dans le district de Mhardeh, où 1 000 rebelles sont basés[13].

Notes et références

  • (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « 2012 Hama offensive » (voir la liste des auteurs).
  1. (en) « Air strike kills dozens of Syrians waiting to buy bread », Reuters,
  2. (en) « Air strike on Syria bakery 'kills dozens' », Al Jazeera,
  3. a et b (en) « Syria’s PM in first Aleppo visit since outbreak of fighting », Al Arabiya,
  4. a et b (en) « Syria Live Coverage: A Battle for Hama? », ,
  5. a b et c (en) « Rebels seize towns in central Syria », Reuters,
  6. (en) « Syria Live Coverage: The Insurgents Close on Hama », ,
  7. (en) « Syrian rebels fight for strategic town in Hama province », Reuters,
  8. (en) « At least 300 killed in regime airstrike near Syrian bake », Al Arabiya,
  9. (en) « Syria's top military policeman switches sides », ABC News,
  10. (en) « Syrian troops regain control of central town in Aleppo », Xinhua,
  11. (en) « Syria backs plans to end conflict », AFP,
  12. (en) « Moscow Is Sending Planes to Lebanon for 100 Russians Leaving Syria », The New York Times,
  13. (en) « Syrian government offensive forces thousands to find shelter in caves, cars », McClatchy Newspapers,
v · m
Batailles et sièges
Région d'Alep
Régions d'Idleb, Hama et Lattaquié
Rojava et régions de Raqqa et Hassaké
Régions du désert de Syrie et de Deir ez-Zor
Région de Homs
Région de Damas
Région de Deraa
Liban
Massacres
Attaques chimiques
Attentats
Débordements
Confrontations israélo-syriennes
  • Bombardement de Tiyas (10 février 2018)
  • Bombardement de Tiyas (9 avril 2018)
  • Bombardement de Lattaquié (17 septembre 2018)
  • Bombardements dans le gouvernorat de Deir ez-Zor (13 janvier 2021)
  • Frappe aérienne du consulat iranien de Damas (1er avril 2024)
Interventions internationales
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