Jean-Amédée Bonivard
Prévôt | |
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à partir de | |
Abbé commendataire Abbatiale de Payerne | |
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Abbé commendataire Abbaye Sainte-Marie de Pignerol (d) | |
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Jean de Savoie | |
Prieur commendataire Prieuré Saint-Victor de Genève | |
- | |
Urbain Bonivard |
Naissance | Date et lieu inconnus ![]() |
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Décès | |
Activité | Chanoine ![]() |
Famille | Famille Bonivard ![]() |
Parentèle | Urbain Bonivard (oncle) ![]() |
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Jean-Amédée Bonivard, parfois écrit Jean-Amé, mort le à Genève, est un religieux de la fin du XVe siècle et du début XVIe siècle, issu de la famille Bonivard.
Biographie
La date de naissance de Jean-Amédée Bonivard, que l'on trouve également sous la forme Jean-Amé[1], n'est pas connue. Il est le fils de François Bonivard, seigneur de Lompnes, en Bugey, et d'une alliance inconnue[1],[2].
Il est attesté pour la première fois en 1483[2]. À cette date, il succède à son oncle, Urbain Bonivard, comme prieur commendataire de Saint-Victor de Genève (1483-1510)[1],[3].
Il fait des études de droit et obtient son doctorat[2],[4]. Il obtient la charge de protonotaire apostolique[2].
Jean-Amédée Bonivard est nommé chanoine de Genève (1486)[3] et ainsi que chanoine honoraire de Saint-Vincent de Berne[2].
En 1493, il devient abbé commendataire de Sainte-Marie de Pignerol (it), en Piémont[1],[2]. Il obtient également la charge d'abbé de Payerne, de 1507 à 1512[2]. Vers 1510, il fait de son neveu, François Bonivard, son successeur pour l'obtention du bénéfice attribué à leur famille, depuis trois générations, sur le prieuré clunisien Saint-Victor[5].
Il obtient par lettres papales le titre de prévôt du chapitre de Lausanne, en 1512[2],[4].
Il a été un temps conseiller auprès du duc de Savoie[2]. Il joue notamment un rôle entre les syndics de la cité de Genève et le duc[3].
Jean-Amédée Bonivard meurt le , à Genève[2],[4]. Son corps est inhumé dans l'Abbatiale de Payerne[2],[4]. La ville de Genève lui rend hommage en faisant « faire douze flambeaux de deux livres chacun et les syndics accompagnèrent sa dépouille mortelle jusqu'aux limites des franchises », tout comme dans la ville de Lausanne[4].
Références
- ↑ a b c et d Comte Amédée de Foras, continué par le comte F.-C. de Mareschal, Armorial et nobiliaire de l'ancien duché de Savoie, vol. 1, Grenoble, Allier Frères, 1863-1910 (lire en ligne), p. 247-252, « Bonivard ».
- ↑ a b c d e f g h i j et k Claire Martinet, « Jean-Amédée Bonivard » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
- ↑ a b et c Andrée Blanc, « Les Bonivard, à Genève et à Contamine », sur le site des Amis de la Grande Maison - www.lesamisdelagrandemaison.com (consulté en ).
- ↑ a b c d et e Emmanuel Dupraz, La Cathédrale de Lausanne étude historique, Lausanne, Librairie Th. Sack, (lire en ligne).
- ↑ François Tripet, « Jean-Amédée Bonivard » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
Voir aussi
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste
:
- Dictionnaire historique de la Suisse
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