Henry FitzAlan (12e comte d'Arundel)

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Henry Fitzalan
Fonction
Membre du Conseil privé du Royaume-Uni
Titre de noblesse
Comte d'Arundel
Biographie
Naissance
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ArundelVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 67 ans)
Formation
Activité
CourtisanVoir et modifier les données sur Wikidata
Famille
FitzAlanVoir et modifier les données sur Wikidata
Père
William FitzAlanVoir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Anne Percy (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoints
Mary Arundell (en) (à partir de )
Catherine Grey (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Jane FitzAlan
Henry Fitzalan (d)
Mary FitzAlanVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Propriétaire de
Palais de Sans-PareilVoir et modifier les données sur Wikidata
Distinction

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Henry FitzAlan (né le et mort le ) 12e comte d’Arundel est un noble anglais.

Il est le fils unique de William Fitzalan (11e comte d'Arundel) et d'Anne Percy, fille de Henry Percy (4e comte de Northumberland). Il est le grand-père de Philip Howard (13e comte d'Arundel).

Il porte le prénom de son parrain, le roi Henri VIII qui le nomme lord-chambellan en 1546. Il occupe le poste jusque 1550, sous Édouard VI.

Carrière à la cour d'Henri VIII

À 15 ans, Henry Fitzalan devient page à la cour du roi Henri VIII, et accompagne le roi à Calais en 1532. Lorsqu'il atteint sa majorité, en 1533, il est convoqué au Parlement en tant que Lord Maltravers[1], un titre subsidiaire de son père, qui est toujours en vie. Il assiste aux procès d'Anne Boleyn et de son amant présumé, Lord Rochford, en . En 1540, il est nommé député de Calais. Il y reste, améliorant les fortifications à ses propres frais, jusqu'à la mort de son père au début de 1544. Il retourne en Angleterre pour assumer le titre de comte, et il est fait chevalier de l'ordre de la Jarretière. La guerre avec la France le ramène bientôt sur le continent, où il passe une grande partie de l'année 1544. Il revient ensuite en Angleterre, où le roi le nomme lord-chambellan[1].

Sous Édouard IV

Après la mort du roi Henri VIII en 1547, Henry FtizAlan devient lord-grand-connétable lors du couronnement d'Édouard VI. Il reste lord-chambellan et, selon les termes du testament d'Henri, il est également désigné comme l'un des 12 exécuteurs testamentaires adjoints.

Sous Marie Ire (Tudor)

Henry FitzAlan fait partie du Conseil d'État formé en 1555 par le roi consort Philippe II[2].

Sous Élisabeth Ire

Henry FitzAlan fait partie du Conseil privé de la reine Élisabeth Ire, à l'instar de Nicholas Heath, Edward Stanley, 3e comte de Derby, ou encore Francis Talbot, 5e comte de Shrewsbury[3].

Famille

Henry Fitzalan est marié pour la première fois à Katherine Grey, fille de Thomas Grey, 2e marquis de Dorset, et de Margaret Wotton. Avec elle, il a trois enfants :

  • Jane FitzAlan (1537-1576/7), qui épouse John Lumley, 1er baron Lumley.
  • Henry Fitzalan (1538-1556), appelé Lord Maltravers.
  • Mary FitzAlan (1540-1557), qui épouse Thomas Howard, 4e duc de Norfolk, et dont le fils Philip hérite finalement du comté d'Arundel.

Il épouse ensuite Mary (en), fille de Sir John Arundell, issue d'une importante famille de Cornouailles, et veuve de Robert Radcliffe, 1er comte de Sussex. Ils n'ont pas d'enfants.

Références

  • (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Henry Fitzalan, 12th Earl of Arundel » (voir la liste des auteurs).
  1. a et b (en) 19911 Encyclopædia Britannica, Cambridge University Press, (lire en ligne), « Arundel, Earls of », p. 706-709
  2. (en) Vermeir René De Meulenaere Vincenzo, « “To bring good agreement and concord to Christendom.” The Conference of Marck (1555) and English neutrality, 1553-1557 », Revue du Nord, nos 400-401,‎ , p. 681-698 (DOI https://doi.org/10.3917/rdn.400.0681, lire en ligne, consulté le )
  3. Bernard Cottret, Les Tudors. La démesure et la gloire., Paris, Perrin, coll. « Synthèses Historiques », (lire en ligne), « 23. Élisabeth Ire, mère et épouse du royaume », p. 265-272

Liens externes

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    • Britannica
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