Ganapatya

Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.
Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.

Cet article est orphelin. Moins de trois articles lui sont liés ().

Vous pouvez aider en ajoutant des liens vers [[Ganapatya]] dans les articles relatifs au sujet.

Ganapatya est une dénomination de l'hindouisme qui vénère Ganesh en tant que Saguṇa Brahman[1].

Croyances

Ganesh en posture de danse sur un lotus, bronze, Chennai, XVIIIe siècle, Musée indien de Kolkata.

Le culte de Ganesh est considéré comme complémentaire du culte d'autres divinités. Les doctrines du culte sont incluses dans le Purana de Ganesh (en)[2]. Les hindous de toutes les sectes commencent les prières, les entreprises importantes et les cérémonies religieuses par une invocation de Ganesh, en raison du rôle de Ganesh en tant que dieu des Commencements. Mais bien que la plupart des sectes hindoues vénèrent Ganesh, la secte Ganapatya va plus loin que cela et déclare que Ganesh est l'être suprême.

Ganapatya est l'une des cinq principales sectes hindoues qui se concentrent sur une divinité particulière, aux côtés du shivaïsme axé sur Shiva, du shaktisme axé sur Shakti, du vishnouisme axé sur Vishnou et du saura (en) axé sur Sūrya. Bien que Ganapatya ne soit pas une secte aussi importante que les quatre autres, elle a toujours été influente[réf. nécessaire].

Il y a aussi la tradition smarta, qui suit la philosophie de l'Advaïta et pratique le système du « culte des cinq formes » (pañcāyatana pūjā (en)), popularisé par Adi Shankara. Dans ce système, les cinq divinités Ganesh, Vishnou, Shiva, Devî et Sūrya sont considérées comme cinq formes égales d'un Nirguna Brahman[3].

Histoire

Ganapati est vénéré dans le cadre du shivaïsme depuis au moins le Ve siècle[4]. Une secte spécifique de Ganapatya a probablement commencé à apparaître entre le VIe et IXe siècles : six sectes sont mentionnées dans le Sankara Digvijaya (vie d'Adi Shankara) d'Anandagiri.

Elle a atteint un point culminant vers le Xe siècle et a construit des temples dédiés à Ganesh, dont le plus grand est le temple Ucchi Pillayar (en) (salle des colonnes aux mille piliers), sur le rocher fort de Tiruchirappalli (en) au Tamil Nadu.

Ganesh est vénéré comme l'Être Suprême (Parabrahman) dans cette secte. Étant la principale divinité de cette forme d'hindouisme, il est connu sous l'épithète Parameshwara (Dieu suprême), qui est normalement réservée à Shiva.

Morya Gosavi

Plus tard, la secte a été popularisée par Morya Gosavi (en). Selon une source, il a trouvé une idole de Ganapati non faite par des mains humaines et a construit le temple de Ganesh de Morgaon (en) près de Pune au XIVe siècle[réf. nécessaire]. Selon une autre, il a eu des visions de Ganapati au sanctuaire de Morgaon et a été enseveli vivant (jeeva samadhi) en 1651, dans un temple de Ganesh à son lieu de naissance à Chinchwad[5].

À sa suite, la secte Ganapatya s'est imposée entre les XVIIe et XIXe siècles dans le Maharashtra, dans le sud-ouest de l'Inde, centrée sur Chinchwad. Son centre est toujours parmi les hindous de haute caste dans le Maharashtra de langue marathie, et il est important dans le reste de l'Inde du Sud. Les dévots organisent un pèlerinage annuel entre Chinchwad et Moragao.

Les marques de la secte comprennent un cercle rouge sur le front ou les marques d'un visage et d'une défense d'éléphant sur les épaules.

Notes et références

  • (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Ganapatya » (voir la liste des auteurs).
  1. Ganapati, « Textes sacrés et cultes de Ganesh dans l'hindouisme », sur ganapati.free.fr, (consulté le ).
  2. (en) Margaret Stutley et James Stutley, A Dictionary of Hinduism: Its Mythology, Folklore and Development 1500 B.C.-A.D. 1500, Londres, Routledge, , 394 p. (ISBN 9780367145354, lire en ligne), page 175.
  3. (en) John A. Grimes, Ganapati: Song of the Self, Albany, Université d'État de New York, , 231 p. (ISBN 978-0791424407, lire en ligne), page 176.
  4. (en) A.K. Narain, Ganesha: a protohistory of the idea and the icon, Robert Brown, pages 19-21.
  5. (en) Lindsay Jones, Mircea Eliade et Charles J Adams, Encyclopedia of Religion, Macmillan Publishers, , 11000 p. (lire en ligne), Gāṇapatyas.

Voir aussi

Articles connexes

  • Mahaganapati (en)
  • Trente-deux formes de Ganesh (en)
  • Herambasuta (en)

Liens externes

  • Ganapati, « Textes sacrés et cultes de Ganesh dans l'hindouisme », sur ganapati.free.fr, (consulté le ).
  • (en) Editeurs de l'Encyclopaedia Britannica, « Gāṇapatya Hindu sect », sur britannica.com, (consulté le ).

Bibliographie

  • (en) John A. Grimes, Ganapati: Song of the Self, Albany, Université d'État de New York, , 231 p. (ISBN 978-0791424407, lire en ligne), page 176
  • Catherine Clémentin-Ojha, « Être un brahmane smārta aujourd'hui », Bulletin de l'École française d'Extrême-Orient, vol. 87, no 1,‎ , p. 317-339 (lire en ligne, consulté le ).

Sur les autres projets Wikimedia :

  • Ganapatya, sur Wikimedia Commons
v · m
Divinités
Philosophies
Concepts
Écoles
Textes
Classification
Védiques
Autres
Pratiques
Rituels
Rites de passage
Castes sacrées
Festivals
Articles liés
  • icône décorative Portail du monde indien
  • icône décorative Portail de l’hindouisme