Donald Maclean

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Donald Maclean
Donald Maclean.
Biographie
Naissance
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LondresVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
ou Voir et modifier les données sur Wikidata
MoscouVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom dans la langue maternelle
Donald Duart MacleanVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalités
soviétique (à partir de )
britanniqueVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Trinity Hall
St Ronan's School (en)
Gresham's SchoolVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
DiplomateVoir et modifier les données sur Wikidata
Père
Donald MacleanVoir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Gwendoline Margaret Devitt (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Flying Officer (Nav.) Ian Maclean (d)
Andrew Ewen Maclean (d)
Alan Duart Maclean (d)
Nancy Jean Maclean (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Melinda Marling (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Security Service
His Majesty's Diplomatic Service (en)
Institut de l'économie mondiale et des relations internationales (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Partis politiques
Membre de
Cinq de Cambridge
Travellers Club (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Distinctions
Plaque commémorative

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Donald Maclean, né le à Marylebone (Londres) et mort le à Moscou, est un diplomate britannique qui était aussi agent des services soviétiques (NKVD puis KGB) à partir des années 1930.

Biographie

Donald Maclean est le fils de Donald Maclean, député du Parti libéral, qui est ministre de l'Education en 1931.

Il étudie les langues étrangères au Trinity Hall de l'université de Cambridge. Il appartient au comité marxiste de l'université depuis 1931. Ce petit groupe est très officiellement affilié au Parti communiste de Grande-Bretagne[1]. En 1934, son camarade d'études Kim Philby le persuade de transmettre des informations aux services de renseignement soviétiques[2].

Faisant partie des cinq de Cambridge, il a pour noms de code « Hermès », « la Feuille », « Orphelin », « Stuart » ou encore « Homer ».

Il entre au Foreign Office en . En 1938 il est affecté à l'ambassade du Royaume-Uni en France. En mai ou juin 1940, alors qu'il est toujours en poste à Paris pendant la débâcle, il épouse une Américaine, Melinda Marling.

Au printemps 1944, la carrière de Maclean connaît un tournant décisif puisque le Foreign Office l'envoie à l'ambassade britannique à Washington DC occuper un poste de premier secrétaire[3]. Il est nommé en au poste de cosecrétaire du comité politique mixte qui coordonne la politique nucléaire (civile et militaire) anglo-américano-canadienne[4].

L'URSS disposant d'agents à l'intérieur du projet Venona, par lequel il est démasqué, il est exfiltré avant son arrestation en compagnie de Guy Burgess[5].

À Moscou, les Soviétiques gardent secrète la défection des deux espions, avant de la reconnaître en 1956. Installé dans un premier temps en province, hors de portée des Occidentaux, Maclean revient ensuite à Moscou où il devient un expert des affaires britanniques.

Chronologie

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Filmographie

  • Another Country : Histoire d'une trahison (1984)

Bibliographie

  • E.H. Cookridge, La vérité sur Philby l'agent double du siècle, Paris, Fayard, 1968
  • Rémi Kauffer, Les Espions de Cambridge: Cinq taupes soviétiques au cœur des services secrets de Sa Majesté, Perrin, 2022, 352 p. (ISBN 978-2-262-09494-2)
  • Modin Youri, Mes camarades de Cambridge, Paris, Robert Laffont, 1994.
  • Andrew C. & Mitrokhine V., Le KGB contre l'Ouest : 1917-1991 (traduction de The Mitrokhin archive par Delamare P.) Paris, Fayard, 2000.
  • Andrew C. & Gordievsky O., Le KGB dans le monde, 1917-1990. Paris, Fayard, 1990.
  • D'Aumale G. & Faure J.-P., Guide de l’espionnage et du contre-espionnage. Paris, Le Cherche Midi, 1998.

Références

  1. Rémi Kauffer, Les Espions de Cambridge: Cinq taupes soviétiques au cœur des services secrets de Sa Majesté, Perrin, 2022, p.24
  2. Kauffer, 2022, p.71-72
  3. Christopher Andrew & Oleg Gordievsky, Le KGB dans le monde, p. 320.
  4. Christopher Andrew & Oleg Gordievsky, Le KGB dans le monde, p. 321.
  5. Gildas Le Voguer, « Transparence et secret aux États-Unis : la « publication » du projet VENONA », Sources, printemps 2001, p. 117, [lire en ligne].

Voir aussi

Articles connexes

v · m
Espions soviétiques et russes
Aux États-Unis
Au Royaume-Uni
Cinq de Cambridge
Espions de Portland
En France
Autres pays
* espion supposé
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