Charles Charlemont

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Charles Charlemont
Biographie
Naissance
Décès
(à 81 ans)
Saint-Germain-en-Laye
Nom de naissance
Louis Charles Pilet
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Maître d'armes, entraîneur de boxeVoir et modifier les données sur Wikidata
Père
Joseph CharlemontVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Sport
BoxeVoir et modifier les données sur Wikidata
Distinction

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Charles Charlemont (né Louis Charles Pilet à Paris 10e le [1] et mort à Saint-Germain-en-Laye le [2]) est un maître d'armes et entraîneur de boxe française. Il est le fils de Joseph Charlemont à qui il succédera à la tête de son club jusqu’à sa mort en 1944.

Biographie

Charles Charlemont bat Michel Ginoux, l'un des derniers spécialistes du Chausson marseillais en 1896. La même année Victor Castérès, élève de son père, affronte le champion de boxe anglaise Wilson dans un combat arbitré par le marquis de Queensberry (codificateur des règles de la boxe anglaise) lui-même. Ces rencontres renforcent l'intérêt du public pour la savate.

Afin d'affirmer la suprématie de la boxe française sur son homologue anglaise, Charles affronte l'anglais Jerry Driscoll, ex-champion de la marine anglaise, le . À la première reprise, Driscoll l'accuse de l'avoir mordu. Après des échanges intenses, le combat prend fin à la huitième reprise ; Charles plie en deux Driscoll avec un fouetté médian que les Anglais interprètent comme un coup aux parties[3]. En 1900, Charles bat Castérès à la salle Wagram à Paris. Par la suite, Charles se consacre à l'enseignement de son art et refuse d'affronter le champion du monde mi-moyen américain Al McCoy. Il a formé de nombreux professeurs de boxe dans son académie rue des Martyrs.

Son effort de codification de sa méthode aboutira à la forme actuelle de la boxe française, telle qu'elle est pratiquée aujourd'hui. En 1928, il reçoit le titre de Chevalier de la Légion d'honneur[4].

Sculpteur, il a exposé avec succès au Salon d'automne des Champs-Élysées.

Notes et références

  1. Acte de naissance à Paris 10e, n° 4332, vue 11. L'enfant sera reconnu au mariage de ses parents (postérieur à sa naissance) et prendra le nom de son père
  2. Acte de décès (avec date et lieu de naissance) à Saint-Germain-en-Laye, n° 435, vue 56/113.
  3. ID magazine, numéro 10, p.27, La savate, un sport dans l’Histoire par Régent Bolduc
  4. Base Léonore

Liens externes

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