Bai sema

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Photo 1 : Bai sema au Wat Mahathat, parc historique de Sukhothai

Les Bai sema ( thaï : ใบเสมา) sont des bornes qui délimitent la zone sacrée d'une salle d'ordination bouddhiste au sein d'un temple bouddhiste thaïlandais (wat)[1] ; autrement appelé sema hin ( เสมาหิน).

Histoire

Il est écrit dans le Vinaya Pitaka que le Baddhasima (la zone dans laquelle les moines accomplissent le Saṁghārāma ou cérémonies sacrées bouddhistes) doit pouvoir accueillir 21 moines assis, avec un espace de la longueur d'un avant-bras entre chaque moine. La zone ne devrait pas non plus dépasser trois yojana, soit environ 48 mètres. Cela signifie probablement la circonférence maximale. En d’autres termes, le Baddhasima ne doit être ni trop petit, ni trop grand.

Il est également écrit que le Baddhasima peut être marqué par les Nimitta (bornes frontalières) suivantes : collines, formations rocheuses, forêts, arbres, fourmilières, rues, rivières et autres eaux telles que la mer ou un étang. Le type de Nimitta principalement utilisé en Thaïlande est une pierre. Les plus anciens bai sema en pierre de Thaïlande ont été trouvés dans le nord-est de la Thaïlande ( Isan ) et datent de la période Dvaravati (6e-9e siècle de notre ère).

Placement du bai sema

Luk Nimit à côté de leurs fosses en attendant la cérémonie d'enterrement.
Un Luk Nimit dans une fosse ouverte mais découverte.

Avant le début des travaux sur un nouveau phra ubosot, neuf trous sont creusés : huit aux points cardinaux, le neuvième en dessous où sera placée la principale statue de Bouddha. Luk nimit ( thaï : ลูกนิมิต </link> ), des pierres rondes de la taille d'un boulet de canon, sont placées dans ces trous lors d'une cérémonie religieuse[2]. Huit pierres Sema sont ensuite placées sur les Luk Nimit situées aux points cardinaux. Un double (voire triple) bai sema signifie que le phra ubosot a été reconstruit, ou consacré pour être utilisé par plus d'un ordre monastique, ou que le temple a un lien royal (photo 1).

Description du bai sema

Les mots thaïlandais bai sema signifient « feuilles de Sema » en raison de la forme des pierres plates de Sema qui s'apparente quelque peu à la forme des feuilles de l'arbre Bodhi, l'arbre sous lequel le Bouddha a atteint l'illumination (photo 1).

Les parties d'un bai sema sont décrites en Thaïlande comme étant des parties du corps : « cou », « épaules », « poitrine », « hanches » et « ventre ». Durant le royaume d'Ayutthaya et l'ère Rattanakosin qui suivit, le bai sema était parfois décoré d'yeux (photo 2) et de couronnes princières (photo 3). L'ordre Thammayut, fondé par le prince Mongkut (futur roi Rama IV) en 1833, a développé une forme tridimensionnelle de bai sema (photo 4).

Galerie

  • Photo 2: Bai Sema with "eyes", Wat Phra Kaeo, Bangkok
    Photo 2 :Bai Semaavec des « yeux »,Wat Phra Kaeo, Bangkok
  • Photo 3: "crowned" Bai Sema, Wat Ratchanadda, Bangkok
    Photo 3 :Bai Sema« couronné »,Wat Ratchanadda, Bangkok
  • Photo 4: four sided Bai Sema, Wat Mahanaparam, Bangkok
    Photo 4 :Bai Semaà quatre côtés, Wat Mahanaparam, Bangkok
  • Two sets of Bai Sema surround the ubosot and a chedi at Wat Chet Yot, Chiang Mai
    Deux ensembles deBai Semaentoure l'ubosotetun chedi au Wat Chet Yot,Chiang Mai
  • Mold for a Bai Sema, found at Wat Umong in the Umong subdistrict of Lamphun
    Moule pour unBai Sema, trouvé à Wat Umong dans le sous-districtParmi euxdeLamphun
  • A triple Bai Sema in Sukhothai
    Un tripleBai Semaà Sukhothaï
  • Gilding, Lumbini, Nepal
    Dorure, Lumbini, Népal

Voir également

  • Cetiya
  • Uposatha
  • Patimokkha
  • Upasampada
  • Ubosot
  • Vihara
  • Kyaung
  • Wat

Références

  1. Michel Jacq-Hergoualch, Le Siam, Guide Belles Lettres des civilisations, Les Belles Lettres, 2004 (ISBN 2-251-41023-6), p. 134.
  2. Pierre Pichard, « Le hall d'ordination dans le monastère thaï », Bulletin de l’École française d'Extrême-Orient (BEFEO), nos 87-1,‎ , p. 127-128 (lire en ligne)

Sources

  • No Na Paknam : Les bornes bouddhistes de la Thaïlande . Muang Boran Press, Bangkok 1981 (Pas d'ISBN, disponible uniquement dans les librairies d'occasion)
  • No Na Paknam : Sima Gattha, Samut Khoi Wat Suthat Thepwararam (« Manuscrit de Sima de Wat Suthat Dhepvararam »). Presse Muang Boran, Bangkok 1997, (ISBN 974-7367-82-3)

Liens externes

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  • Histoire thaïlandaise ancienne : pierres sacrées de Sema en Isan

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